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Lancement du blog et me voilà en train de reparler de musique. Peut-être que c'est le prémisse de quelque chose. Je verrais bien. NOIR DESIR Que dire de ce groupe ? Par quoi commencer ? Groupe originaire de la ville de Bordeaux. Nommé "Psychoz" ou "Stations Désirs" à ses débuts. Ce groupe est composé de Bertrand Cantat (chant, guitare), Serge Teyssot-Gay (guitare), Frederic Vidalenc (basse jusqu'en 1996), Jean-Paul Roy (basse, claviers) et Denis Barthe (batteur). Je ne connais pas leur discographie par coeur mais on s'en fout, on se fera pas blâmer pour ça. On peut dire qu'il y a eu trois grands passages dans la musique du groupe. Plutôt quatre. L'aventure commence avec le hit des années 80 que la maison de disque Barclay sort "Aux Sombres Héros de l'Amer", ne vous faîtes pas de fausses idées, je ne pense pas que ce soit une chanson de marin et le petit poème à l'Indochine staïle (mais en mieux) "Toujours être ailleurs". S'ensuit alors un petit album de 8 chansons modestes puis s'enchaîne les albums tels que "Où veux-tu que j'regarde ?" ou "Du Ciment Sous Les Plaines" mais la machine se lance de manière fulgurante grâce à l'album "Tostaky", une sorte de musique-garage qui sort de nul part et ou 'l'en retiendra des distorsions formidables et des textes écrits de main de maître. La tournée de l'album sortira en CD sous le nom de "Dies Irae" (et depuis peu est actuellement disponible dans les DVD "Noir Désir" ou "On est au monde" de Henri-Jean Debon. Mélange de documentaires médiatiques et le concert de Lyon et de Paris en 1993). L'album affirme donc ses implications politiques, sa manière de penser, d'agir et de créer et donne la parole à son public et le tout en s'écartant le plus possible des médias. En 1996 sort l'album 666.667 Club qui dresse un tableau de la France qui depuis lors n'a pas énormément bougé. Les textes sont transparents et l'on y voit ce que l'on veut. Une petite tournée sera effectué et quelques concerts pour les oeuvres charitatives seront faits (Gisti, Eurokéennes etc...). "Un Jour En France" et "L'Homme Pressé" deviennent des tubes. D'un point de vue subjectif, ces chansons sont magnifiques mais des chansons telles que "Comme Elle Vient" ou "Fin de Siècle" auraient méritées un petit peu plus d'attention. Jusqu'en 2001, c'est le silence. 2001 - Des Visages, Des Figures sort accompagné avec étonnement de clips, de pubs télévisées. Bien qu'originale, cette promotion reste très étonnante surtout de la part de Noir Désir. L'album fait un carton et avant la tournée française, le groupe s'envole vers l'Orient pour des concerts gratuits et un soutien des peuples opressés par la guerre (apparu sur la ARTE dans l'émission Tracks). Retour dans l'héxagone, Des Visages, Des Figures remporte le titre du meilleur album rock aux victoires de la musique, moqueurs mais touchés, ils viennent remercier leur public et au passage venir déglinguer en direct le patron d'Universal qui n'était autre que Jean-Marie Messier à l'époque et traversait déjà une mauvaise passe. Noir Désir ne chôme pas en 2002 : tournée française et élections présidentielles catastrophiques. Noir Désir soutient ce qui reste à soutenir au deuxième tour de l'élection présidentielle et construit avec d'autres groupes un mur du son le soir du deuxième tour. La tournée française s'ensuit et s'arrête brusquement en Juillet 2003 suite au drame de Vilnius. En 2005 sort l'album Live et son DVD "En Public, En Images" Noir Désir est un groupe que j'affectionne beaucoup, déjà pour ses engagements et sa façon d'agir. C'est un groupe honnête, comme on en trouvera plus jamais je pense, qui reste à l'écoute de son public et qui ne cède jamais aux pressions médiatiques et qui n'a jamais connus de bas. Je ne sais pas si l'on pourra espérer de revoir Noir Désir sur scène avec un nouvel album, peut-être que si...

Bonjour, Bonsoir, Quelques mois d'abstinence, sans blog. Je me sens un peu moins épié, moins surveillé, moins jugé. C'est un poids qui s'en va et une pente moins abrupte qui s'affiche. J'ai pris le temps, celui qu'il faut pour savoir qui je suis réellement. Loin de moi maintenant de vouloir casser du sucre sur le dos de personnes peu-pas respectables car si je les considère comme telles, c'est que ces personnes n'ont aucun intérêt. Skyblog, il y avait de quoi en rire et de quoi en pleurer. En me connectant chaque jour sur ce site, voie de passage d'une radio libre subissant la mondialisation, j'avais l'impression d'être coupable. De quoi ? Pourquoi ? Il m'a fallu du temps pour trouver la réponse. Enfin, je connaissais la réponse, mais je ne voulais pas me l'expliquer. Maintenant je pars du principe que ce n'était qu'une volonté de faire style, totalement ridicule. Je me souviens encore que je galérais à choisir ma photo d'article, à chaque fois. Mais pourquoi butter sur quelque chose de si simple ? Une question dont la réponse est connue de tous et je n'ai pas besoin de photo colorée, faite par moi-même ou je ne sais quoi d'autre pour illustrer un assemblage de mots qui exprimer les tourmentes chroniques d'un adolescent qui s'est perdu. Et cet adolescent perdu, que lui est-il arrivé ? Il a ouvert les yeux, il est debout et droit et son regard est fixe. Vous pensez bien que parler à la troisième personne c'est comme Alain Delon qui dirait qu'il est un sex-symbole. Je recommence et reprend les mauvais habitudes, mais il y a tellement de choses qui me traversent présentement. Une grande rage, une plaie ouverte béante qui serait une sorte de carburant ou une sorte de coquille. Peut-être les deux. L'absence de la peur, reste les phobies dont j'ai toujours été hanté, telles les araignées. L'envie de me poser calmement, de gagner en sagesse. Je suis aussi traversé par une haine profonde de l'UMP, mais je m'égare. Les différents carcans de la scolarité m'agressent et j'ai froid.